Autant comme l’on peut en un autre langage,
Une langue exprimer, autant que la nature,
Par l’art se peut montrer, et que par la peinture
On peut tirer au vif un naturel visage :
Autant exprimes-tu, et encor davantage,
Avecques le pinceau de ta docte écriture,
La grâce, la façon, le port et la stature
De celui qui d’Énée a décrit le voyage.
Cette même candeur, cette grâce divine,
Cette même douceur et majesté latine
Qu’en ton Virgile on voit, c’est celle même encore
Qui française se rend par ta céleste veine.
Des Masures, sans plus, a faute d’un Mécène
Et d’un autre César, qui ses vertus honore.
Commentaire (s)
Votre commentaire :
Mon florilège
(Tоuriste)
(Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone.)