La tour Eiffel s’adresse à nos antennes,
Voix traversant quelques nuages blancs ;
La roue du Temps, de son puissant élan,
Guide les sons vers des zones lointaines.
Brève est la Vie, la Mort est incertaine,
Et l’avenir est fait de faux-semblants ;
Car nous errons, nous n’avons aucun plan,
Notre vaisseau vogue sans capitaine.
La tour, la roue, mon cher Apollinaire,
Vont s’embrasser, foin des préliminaires,
Et tu pourras baptiser leurs enfants.
Oublie ces mots, faits d’une vaine écume ;
Ils sont venus d’une naïve plume
Qui d’une mouche a fait un éléphant.