Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides,
Ton sourire est l’instant que l’on ne peut saisir...
Tu fuis, lorsque l’appel de mes lèvres avides
T’implore, ô mon Désir !
Plus froide que l’Espoir, ta caresse cruelle
Passe comme un parfum et meurt comme un reflet.
Ah ! l’éternelle faim et la soif éternelle
Et l’éternel regret !
Tu frôles sans étreindre, ainsi que la Chimère
Vers qui tendent toujours les vœux inapaisés...
Rien ne vaut ce tourment ni cette extase amère
De tes rares baisers !
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Mon florilège
(Tоuriste)
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