Tout en suivant ton blanc convoi, je me disais
Pourtant : C’est vrai, Dieu t’a repris quand tu faisais
Sa joie et dans l’éclair de ta blanche innocence.
Plus tard la Femme eût mis sans doute en sa puissance
Ton cœur ardent vers elle affrontée un moment
Seulement et t’ayant laissé le tremblement
D’elle, et du trouble en l’âme à cause d’une étreinte ;
Mais tu t’en détournas bientôt par noble crainte
Et revins à la simple, à la noble Vertu,
Tout entier à fleurir, lys un instant battu
Des passions, et plus viril après l’orage,
Plus magnifique pour le céleste suffrage
Et la gloire éternelle... Ainsi parlait ma foi.
Mais quelle horreur de suivre, ô toi ! ton blanc convoi !
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Mon florilège
(Tоuriste)
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