Je te vois encore à cheval
Tandis que chantaient les trompettes,
Et ton petit air martial
Chantait aussi quand les trompettes ;
Je te vois toujours en treillis
Comme un long Pierrot de corvée
Très élégant sous le treillis,
D’une allure toute trouvée ;
Je te vois autour des canons,
Frêles doigts dompteurs de colosses,
Grêle voix pleine de crés noms,
Bras chétifs vainqueurs de colosses ;
Et je te rêvais une mort
Militaire, sûre et splendide,
Mais Dieu vint qui te fit la mort
Confuse de la typhoïde...
Seigneur, j’adore vos desseins,
Mais comme ils sont impénétrables !
Je les adore, vos desseins,
Mais comme ils sont impénétrables !
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(Tоuriste)
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