Et qu’importent et les pourquois et les raisons
Et qui nous fûmes et qui nous sommes :
Tout doute est mort, en ce jardin de floraisons
Qui s’ouvre en nous et hors de nous, si loin des hommes.
Je ne raisonne pas, et ne veux pas savoir
Et rien ne troublera ce qui n’est que mystère
Et qu’élans doux et que ferveur involontaire
Et que tranquille essor vers nos parvis d’espoir.
Je te sens claire avant de te comprendre telle ;
Et c’est ma joie, infiniment,
De m’éprouver si doucement aimant,
Sans demander pourquoi ta voix m’appelle.
Soyons simples et bons — et que le jour
Nous soit tendresse et lumière servies,
Et laissons dire que la vie
N’est point faite pour un pareil amour.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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