Cet honneur, cette loi sont noms pleins d’imposture,
Que vous alléguez tant, faussement inventés
De nos pères rêveurs, par lesquels vous ôtez
Et forcez les présents les meilleurs de Nature.
Vous trompez votre sexe, et lui faites injure :
La coutume vous pipe, et du faux vous domptez
Vos plaisirs, vos désirs, vous et vos voluptés,
Sous l’ombre d’une sotte et vaine couverture.
Cet honneur, cette loi, sont bons pour un lourdaud,
Qui ne connaît soi-même, et les plaisirs qu’il faut
Pour vivre heureusement, dont Nature s’égaie.
Votre esprit est trop bon pour ne le savoir pas :
Vous prendrez, s’il vous plaît, les sots à tels appas :
Je ne veux pour le faux tromper la chose vraie.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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