Ce siècle, où tu naquis, ne te connaît, Hélène.
S’il savait tes vertus, tu aurais en la main
Un sceptre à commander dessus le genre humain,
Et de ta majesté la terre serait pleine.
Mais lui tout embourbé d’avarice vilaine,
Qui met comme ignorant les vertus à dédain,
Ne te connut jamais : je te connus soudain
À ta voix, qui n’était d’une personne humaine.
Ton esprit, en parlant, à moi se découvrit,
Et cependant Amour l’entendement m’ouvrit
Pour te faire à mes yeux un miracle apparaître.
Je tien, je le sens bien, de la divinité,
Puisque seul j’ai connu que peut ta Déité,
Et qu’un autre avant moi ne l’avait peu connaître.
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(Tоuriste)
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