Rollinat

(1846-1903)

Paysages et paysans

(1899)

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Rollinat

Paysages et paysans, 1899


Le Pêcheur d’écrevisses


 
Nez plat, grosse bouche en fer d’âne,
Et, sous les pommettes deux creux
Dans un long visage cireux,
Tout en menton et tout en crâne ;
 
Glabre, sec et la peau ridée ;
Un petit œil vif et louchon ;
Une jambe en tire-bouchon,
L’autre racornie et coudée ;
 
Boitant, mais de telle manière
Que, d’un côté marchant plus bas,
Il avait l’air, à chaque pas,
D’entrer un pied dans une ornière.
 
Les bras tombant à la rotule
Avec une très courte main :
Tel était le pauvre Romain,
Mon visiteur du crépuscule.
 
Ce gars pêchait des écrevisses
Dans tous les ruisseaux du ravin.
Le goût du tabac et du vin
Était le plus grand de ses vices.
 
À qui lui parlait blonde ou brune
Il disait de son ton drôlet :
« Faut croir’ que je n’suis pas si laid
Puisque j’en trouve encor quéqs’unes. »
 
Ce maigre infirme, à jeun, comme ivre,
Rôdaillait le jour et la nuit...
Et, quand on marchait avec lui,
On avait du mal à le suivre.
 
S’il avait une ample capture,
Le soir, annoncé par mes chiens,
Il m’arrivait, criait : « J’en viens !
J’vous apport’ de la nourriture. »
 
Exhalant des senteurs de fosses,
Il dépliait son grand mouchoir
Plein de bêtes, me faisait voir
Qu’elles étaient vives et grosses.
 
Je lui donnais un coup à boire,
Et, ça dépendait, deux et trois !...
Il buvait, tenant à dix doigts
Son verre comme un saint-ciboire.
 
Alors, sa pauvre face exsangue,
Prenant un petit ton vermeil,
Il disait : « C’est du jus d’soleil ! »
En faisant claqueter sa langue.
 
« Ah ! c’est ça qui donn’ de l’organe !
À présent, j’chant’rais jusqu’à d’main.
Mais non, faut que j’renfil’ mon ch’min,
Sur trois jamb’s, en comptant ma canne ! »
 
Dans son vaste mouchoir, le même,
Il nouait serré son argent,
Grognait : « J’m’ennuie en voyageant,
J’demeur’ loin, et ça fait si blême !
 
Où q’ya l’paquet ? j’vous prends un’ chique,
Ça m’ravigot’ra l’estomac ! »
Il partait, mâchant son tabac,
En chantant un fredon bachique.
 
Un beau jour, je priai mon homme
De me raconter sa façon
De pêche. « À vous qu’êt’ bon garçon,
Fit-il, j’vas vous dir’ ça tout comme :
 
Et d’abord, le mond’ d’ordinaire
Font d’l’écrevisse un poisson... bah !
De c’te rac’ là, ça n’en est pas,
Pas plus q’moi d’cell’ des millionnaires !
 
L’écreviss’, par sa têt’, sa queue,
Ses yeux sortis, ses poils tout droits,
L’glissant d’ses patt’, l’serrant d’ses doigts,
Par sa peau dure, noire et bleue,
 
Sauf qu’elle aim’ l’eau, c’est un insecte
Qui r’semb’ à ceux qu’on voit dans l’corps
Des crapauds et des lézards morts.
Ah ! c’est amateur de c’qu’infecte !
 
Eh ben ! pourtant, moi, qui la pêche,
J’peux m’en vanter, l’mieux du canton,
J’me sers jamais d’têt’ de mouton,
Qu’ell’ soit pourrie ou qu’ell’ soit fraîche.
 
Avec ça faut un tas d’affaires,
D’la ficell’, des engins d’cordier,
Et des sous ? quand il faut payer,
C’est rar’ chez un qui n’en a guères.
 
Vous allez voir ! j’vas en rapines,
Et j’me coup’ dans quéq’ bon buisson
Un fagot, un vrai hérisson
Si tel’ment qu’il a des épines !
 
Partout, j’y mets d’la peau d’grenouille,
À l’eau j’le jette, et puis ça yest !
Laissez fair’ ! je n’suis pas inquiet :
J’sais que j’reviendrai pas bredouille.
 
Mais, c’est d’un travail qu’est pas mince ;
Aussi vrai que j’m’appell’ Romain,
L’meilleur, c’est d’pêcher à la main.
Dam’ ! faut s’méfier! pac’que ça pince.
 
D’ailleurs, moi, j’ai fait l’sacrifice
D’mes dix doigts. Les morsur’ qu’i’s ont
C’est peu d’chos’ ! Oui ! mais, pac’qu’i’ sont
Aussi malins q’les écrevisses.
 
En douceur, j’les surprends, j’les d’vine,
J’sais où qu’a s’tienn’, les joints d’rocher,
Les renfoncis où j’dois chercher,
Et l’habitud’ rend la main fine,
 
Aut’fois, est-c’pas ? — i’ faut qu’on s’forme ! —
J’n’y voyais pas clair par les doigts,
J’prenais des serpents — oh ! q’c’est froid ! —
Ma main r’connaissait pas une forme.
 
Oui ! mais à présent, l’Diab’ me rompe !
Mes doigts ont des yeux pas berlus,
J’les serr’ sur l’écreviss’, pas plus !
Et n’ya pas d’danger que j’me trompe.
 
Qui q’ça fait q’j’aye un’ jamb’ trop basse ?
Au contrair’, j’ai moins à m’courber,
Et, quand i’ m’arriv’ de tomber,
Les rochers m’connais’ : i’ m’ramassent.
 
Et puis, voulez-vous que j’vous dise ?
J’s’rais pas infirm’, ça s’rait l’mêm’ jeu ;
Je m’plais trop dans c’qu’a fait l’bon Dieu,
Y flâner, c’est ma gourmandise ! »
 
Âme inculte, mais nuancée,
Cœur de soleil et de brouillard,
Errant poète du regard,
De l’oreille et de la pensée,
 
Il les comprenait suivant l’heure
Les paysages qu’il vivait,
Et, dans la nature, il savait
Ce qui parle, rit, chante ou pleure.
 
Au fond de leurs gorges désertes
Il aimait ses ruisseaux obscurs
Qui glougloutaient, pierreux et purs,
Sous des arceaux de branches vertes.
 
Leur mystère était son royaume
Par lui si tendrement hanté
Qu’il avait l’air en vérité
D’en être l’âme et le fantôme.
 
À présent, il dort sous les saules.
Ce coteau, tant de fois grimpé,
Dans une boîte à pan coupé,
Il l’a gravi sur des épaules.
 
Et, tous mes regrets sur sa tombe
Offrent un hommage fervent
Au pauvre être que, si souvent,
J’évoque, lorsque la nuit tombe.
 

Commentaire (s)
Déposé par Rollinat le 5 juillet 2017 à 13h15

(...)

Partout, j’y mets d’la peau d’grenouille,
À l’eau j’le jette, et puis ça yest !
Laissez fair’ ! je n’suis pas inquiet :
J’sais que j’reviendrai pas bredouille.

Mais, c’est d’un travail qu’est pas mince ;
Aussi vrai que j’m’appell’ Romain,
L’meilleur, c’est d’pêcher à la main.
Dam’ ! faut s’méfier ! pac’que ça pince.

D’ailleurs, moi, j’ai fait l’sacrifice
D’mes dix doigts. Les morsur’ qu’i’s ont
C’est peu d’chos’ ! Oui ! mais, pac’qu’i’ sont
Aussi malins q’les écrevisses.

En douceur, j’les surprends, j’les d’vine,
J’ sais où qu’a s’tienn’, les joints d’rocher,
Les renfoncis où j’dois chercher,
Et l’habitud’ rend la main fine,

Aut’fois, est-c’pas ? — i’ faut qu’on s’forme ! —
J’n’y voyais pas clair par les doigts,
J’prenais des serpents — oh ! q’c’est froid ! —
Ma main r’connaissait pas une forme.

Oui ! mais à présent, l’ Diab’ me rompe !
Mes doigts ont des yeux pas berlus,
J’les serr’ sur l’écreviss’, pas plus !
Et n’ya pas d’danger que j’me trompe.

Qui q’ça fait q’j’aye un’ jamb’ trop basse ?
Au contrair’, j’ai moins à m’courber,
Et, quand i’ m’arriv’ de tomber,
Les rochers m’connais’ : i’ m’ramassent.

Et puis, voulez-vous que j’vous dise ?
J’s’rais pas infirm’, ça s’rait l’mêm’ jeu ;
Je m’plais trop dans c’qu’a fait l’bon Dieu,
Y flâner, c’est ma gourmandise ! »

Âme inculte, mais nuancée,
Cœur de soleil et de brouillard,
Errant poète du regard,
De l’oreille et de la pensée,

Il les comprenait suivant l’heure
Les paysages qu’il vivait,
Et, dans la nature, il savait
Ce qui parle, rit, chante ou pleure.

Au fond de leurs gorges désertes
Il aimait ses ruisseaux obscurs
Qui glougloutaient, pierreux et purs,
Sous des arceaux de branches vertes.

Leur mystère était son royaume
Par lui si tendrement hanté
Qu’il avait l’air en vérité
D’en être l’âme et le fantôme.

À présent, il dort sous les saules.
Ce coteau, tant de fois grimpé,
Dans une boîte à pan coupé,
Il l’a gravi sur des épaules.

Et, tous mes regrets sur sa tombe
Offrent un hommage fervent
Au pauvre être que, si souvent,
J’évoque, lorsque la nuit tombe.

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Déposé par Gardien des Albatros le 6 juillet 2017 à 11h24

Il manquait la fin, en effet. Merci

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