Plus qu’ailleurs on y songe au vide de la vie,
À l’inutilité de l’effort qui nous leurre ;
Rien par quoi la tristesse un peu se lénifie
Et rien pour désaffliger l’heure !
Toujours les quais connus, les mêmes paysages,
Les vieux canaux pensifs qu’un cygne en deuil effleure ;
Sans jamais d’imprévu ni de nouveaux visages
Donnant une autre voix à l’heure !
Et toujours, avec des langueurs équivalentes
À celles de la pluie automnale qui pleure,
Quelque moulin, vers la banlieue, aux ailes lentes,
Qui tourne et semble moudre l’heure !
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(Tоuriste)
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