Chagrin d’être un sans gloire qui chemine
Dans le grand parc d’octobre délabré,
Chagrin encor de s’être remembré
Le printemps vert que le vent dissémine,
Le vent qui pleure, au loin, comme un tambour
Battant l’appel des anciennes années...
Et l’on se sent, dans l’exil du faubourg,
Les yeux aussi pleins de choses fanées.
Et, bien qu’en la jeunesse encore — on croit
Que son printemps a presque un air d’automne,
Avec l’ennui d’un jet d’eau monotone
Dont la chanson, comme un amour, décroît.
Et, triste à voir le vent froid qui balance
Des fils de la Vierge fins et frileux,
On s’imagine en ce parc de silence
Que ces fils blancs entrent dans les cheveux.
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(Tоuriste)
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