J’aurai passé ma vie à faillir m’embarquer
Dans de bien funestes histoires,
Pour l’amour de mon cœur de Gloire !....
— Oh ! qu’ils sont chers les trains manqués
Où j’ai passé ma vie à faillir m’embarquer !....
Mon cœur est vieux d’un tas de lettres déchirées,
Ô Répertoire en un cercueil
Dont la Poste porte le deuil !.....
— Oh ! ces veilles d’échauffourées
Où mon cœur s’entraînait par lettres déchirées !....
Tout n’est pas dit encor, et mon sort est bien vert.
Ô Poste, automatique Poste,
Ô yeux passants fous d’holocaustes,
Oh ! qu’ils sont là, vos airs ouverts !....
Oh ! comme vous guettez mon destin encor vert !
(Une, pourtant, je me rappelle,
Aux yeux grandioses
Comme des roses,
Et puis si belle !....
Sans nulle pose.
Une voix me criait : « C’est elle ! Je le sens ;
Et puis, elle te trouve si intéressant ! »
— Ah ! que n’ai-je prêté l’oreille à ses accents !...)
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(Tоuriste)
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