En quel silence frémissant,
Ma Splendeur blanche, tu descends
Sur la terre ! Et sur moi qui sommeille,
Dans le soleil, candide et nue,
Te poses doucement,
Les ailes étendues.
Comme il tremble, mon sein caché
Sous tes plumes soyeuses !
Il semble que de roses
Tout mon corps soit jonché.
Mais je ne veux t’enlacer qu’en songe,
Ô mon amour, et sans savoir
Ni qui tu es, ni comment on te nomme,
De peur, hélas ! que je ne m’éveille,
Les jeux en pleurs, et les bras dénoués,
Vides de mon Cygne envolé.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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