Quand mon Caraciol de leur prison desserre
Mars, les vents et l’hiver : une ardente fureur,
Une fière tempête, une tremblante horreur
Âmes, ondes, humeurs, ard, renverse et resserre.
Quand il lui plaît aussi de renfermer la guerre
Et l’orage et le froid : une amoureuse ardeur,
Une longue bonace, une douce tiédeur
Brûle, apaise et résout les cœurs, l’onde et la terre.
Ainsi la paix à Mars il oppose en un temps,
Le beau temps à l’orage, à l’hiver le printemps,
Comparant Paule quart avec Jules troisième.
Aussi ne furent onc deux siècles plus divers,
Et ne se peut mieux voir l’endroit par le revers
Que mettant Jules tiers avec Paule quatrième.
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(Tоuriste)
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