Cependant, Pelletier, que dessus ton Euclide
Tu montres ce qu’en vain ont tant cherché les vieux,
Et qu’en dépit du vice et du siècle envieux
Tu te guindes au ciel comme un second Alcide :
L’amour de la vertu, ma seule et sûre guide,
Comme un cygne nouveau me conduit vers les cieux,
Où, en dépit d’envie et du temps vicieux,
Je remplis d’un beau nom ce grand espace vide.
Je voulais, comme toi, les vers abandonner,
Pour à plus haut labeur, plus sage, m’adonner :
Mais puisque la vertu à la louer m’appelle,
Je veux de la vertu les honneurs raconter :
Avecques la vertu je veux au ciel monter.
Pourrais-je au ciel monter avecques plus haute aile ?
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Mon florilège
(Tоuriste)
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