Baudelaire

(1821-1867)

Les Fleurs du Mal (1857)

(1857)

Αu Lесtеur

Spleen et Idéal ×

Βénédiсtiоn

Lе Sоlеil

Élévаtiоn

Соrrеspоndаnсеs

J’аimе lе sоuvеnir dе сеs épоquеs nuеs...

Lеs Ρhаrеs

Lа Μusе mаlаdе

Lа Μusе Vénаlе

Lе Μаuvаis Μоinе

L’Εnnеmi

Lе Guignоn

Lа Viе аntériеurе

Βоhémiеns еn vоуаgе

L’Hоmmе еt lа Μеr

Dоn Juаn аuх Εnfеrs

Сhâtimеnt dе l’Οrguеil

Lа Βеаuté

L’Ιdéаl

Lа Géаntе

Lеs Βiјоuх

Ρаrfum ехоtiquе

Jе t’аdоrе à l’égаl dе lа vоûtе nосturnе...

Τu mеttrаis l’univеrs еntiеr dаns tа ruеllе...

Sеd nоn sаtiаtа

Αvес sеs vêtеmеnts оndоуаnts еt nасrés...

Lе Sеrpеnt qui dаnsе

Unе сhаrоgnе

Dе prоfundis сlаmаvi

Lе Vаmpirе

Lе Léthé

Unе nuit quе ј’étаis près d’unе аffrеusе јuivе...

Rеmоrds pоsthumе

Lе Сhаt : Viеns, mоn bеаu сhаt...

Lе Βаlсоn

Jе tе dоnnе сеs vеrs аfin quе si mоn nоm...

Τоut еntièrе

Quе dirаs-tu се sоir, pаuvrе âmе sоlitаirе...

Lе Flаmbеаu vivаnt

À Сеllе qui еst trоp gаiе

Révеrsibilité

Соnfеssiоn

L’Αubе spirituеllе

Hаrmоniе du Sоir

Lе Flасоn

Lе Ρоisоn

Сiеl brоuillé

Lе Сhаt : Dаns mа сеrvеllе...

Lе Βеаu Νаvirе

L’Ιnvitаtiоn аu Vоуаgе : Μоn еnfаnt, mа sœur...

L’Ιrrépаrаblе

Саusеriе

L’Héаutоntimоrоuménоs

Frаnсisсæ mеæ lаudеs

À unе Dаmе сréоlе

Μоеstа еt еrrаbundа

Lеs Сhаts

Lеs Hibоuх

Lа Сlосhе fêléе

Splееn : Ρluviôsе, irrité...

Splееn : J’аi plus dе sоuvеnirs...

Splееn : Jе suis соmmе lе rоi...

Splееn : Quаnd lе сiеl bаs еt lоurd...

Βrumеs еt Ρluiеs

L’Ιrrémédiаblе

À unе Μеndiаntе rоussе

Lе Jеu

Lе Сrépusсulе du Sоir : Vоiсi lе sоir сhаrmаnt, аmi du сriminеl...

Lе Сrépusсulе du Μаtin

Lа sеrvаntе аu grаnd сœur dоnt vоus étiеz јаlоusе...

Jе n’аi pаs оublié, vоisinе dе lа villе...

Lе Τоnnеаu dе lа Hаinе

Lе Rеvеnаnt

Lе Μоrt јоуеuх

Sépulturе

Τristеssеs dе lа Lunе

Lа Μusiquе

Lа Ρipе

Fleurs du Mal +
Révolte +
Le Vin +
La Mort +
 

Baudelaire

Les Fleurs du Mal, 1857


Le Flambeau vivant


 
Ils marchent devant moi, ces Yeux pleins de lumières,
Qu’un Ange très savant a sans doute aimantés ;
Ils marchent, ces divins frères qui sont mes frères,
Secouant dans mes yeux leurs feux diamantés.
 
Me sauvant de tout piège et de tout péché grave,
Ils conduisent mes pas dans la route du Beau ;
Ils sont mes serviteurs et je suis leur esclave ;
Tout mon être obéit à ce vivant flambeau.
 
Charmants Yeux, vous brillez de la clarté mystique
Qu’ont les cierges brûlant en plein jour ; le soleil
Rougit, mais n’éteint pas leur flamme fantastique ;
 
Ils célèbrent la Mort, vous chantez le Réveil ;
Vous marchez en chantant le réveil de mon âme,
Astres dont nul soleil ne peut flétrir la flamme !
 

Commentaire (s)
Déposé par Cochonfucius le 27 août 2015 à 11h22

Ours de sable
---------------

Il marche dans le soir, et capte la lumière,
Tournant vers l’horizon son regard aimanté ;
Sa demeure sur terre est un manoir hanté
Dont les vastes couloirs se couvrent de poussière.

Il mange son dîner dans de vieilles soupières,
Des navets succulents que lui-même a plantés,
Des assaisonnements qu’il a su inventer,
Il mange son dîner sur la table de pierre.

Puis il sort de chez lui, dans la clarté mystique
Envahissant, le soir, son jardin fantastique,
Quand se refroidit l’air, quand rougit le soleil.

Près d’une cheminée où ne vit nulle flamme,
Il trouve le repos de la chair et de l’âme,
Toujours aussi serein, quand survient le réveil.

[Lien vers ce commentaire]

Déposé par Cochonfucius le 27 décembre 2020 à 20h02

Serviteurs de celui qui doute
-----------------

Nous portons cet écu dans la vive lumière,
Celui qu’au temps jadis des bardes ont chanté ;
Merci à l’héraldiste ayant su l’inventer,
À qui l’ancêtre offrit une pinte de bière.

L’âme de ce seigneur est impavide et fière,
Dans laquelle sont doute et sagesse implantés ;
Par Eve ou par Lilith il ne fut point tenté,
Lui qui toujours se sut un être de poussière.

Tu ne peux l’abuser par un discours mystique,
Car les mythes pour lui n’ont rien de fantastique,
Eux qui sont comme un rêve en notre humain sommeil.

Il ne craint pas non plus la corde ni la flamme,
Il vit dans le silence et dans la paix de l’âme,
Car son somme est paisible, ainsi que son réveil.

[Lien vers ce commentaire]

Déposé par Cochonfucius le 29 décembre 2020 à 09h53

Serviteurs de celui qui doute == retouche
-----------------

Nous portons cet écu dans la vive lumière,
Celui qu’au temps jadis des bardes ont chanté ;
Merci à l’héraldiste ayant su l’inventer,
À qui l’ancêtre offrit une pinte de bière.

L’âme de ce seigneur est impavide et fière,
Dans laquelle sont doute et sagesse implantés ;
Par Eve ou par Lilith il ne fut point tenté,
Lui qui toujours se sut un être de poussière.

Tu ne peux l’abuser par un discours mystique,
Car les mythes pour lui n’ont rien de fantastique,
Qui flottent comme un rêve en notre humain sommeil.

Il ne craint pas non plus la corde ni la flamme,
Il vit dans le silence et dans la paix de l’âme,
Car son somme est paisible, ainsi que son réveil.

[Lien vers ce commentaire]

Déposé par Cochonfucius le 1er mars 2021 à 14h00

Ambicygne imperceptible
------------

À peine si mon corps réfléchit la lumière,
D’être un oiseau discret je peux bien me vanter ;
On m’a pris quelquefois pour un monstre inventé
Au-dessus d’un comptoir par un buveur de bière.

J’aime arpenter la friche et contempler le lierre,
C’est un végétal noble et que nul n’a planté ;
Lilith au temps jadis buvait à sa santé,
Elle dont un vent tiède emporta la poussière.

J’ai pris pour compagnons des animaux rustiques
Qui ne tiennent jamais de propos sarcastiques ;
Je bavarde avec eux dans le couchant vermeil.

Pas un seul d’entre nous n’est un cracheur de flammes,
Mais dans la paix du coeur et le repos de l’âme,
Nous attendons l’aurore et n’avons pas sommeil.

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