Les horizons cuivrés des suprêmes automnes Meurent là-bas, au loin, dans un carnage d’or. Où sont-ils les héros des ballades teutonnes Qui cornaient, par les bois, les marches de la Mort ?
..... Sois ton bourreau toi-même ; N’abandonne l’amour de te martyriser À personne, jamais. Donne ton seul baiser Au désespoir ; déchaîne en toi l’âpre blasphème ; Force ton âme, éreinte-la contre l’écueil : [...]
Oh ! les heures du soir sous ces climats légers, La lumière en est belle et la lune y est douce, Et l’ombre souple et claire y répand sur les mousses Les mobiles dessins d’un feuillage étranger. [...]