C’est là que j’ai vu Rose Dassonville, Ce mouvant miroir d’une rose au vent. Quand ses doux printemps erraient par la ville, Ils embaumaient l’air libre et triomphant.
Non, ce n’est pas l’été, dans le jardin qui brille, Où tu t’aimes de vivre, où tu ris, cœur d’enfant ! Où tu vas demander à quelque jeune fille, Son bouquet frais comme elle et que rien ne défend.
Abîme à franchir seule, où personne, oh ! personne Ne touchera ma main froide à tous après toi ; Seulement à ma porte, où quelquefois Dieu sonne, Le pauvre verra, lui, que je suis encor moi, Si je vis ! Puis, un soir, ton essor plus paisible [...]
L’orage de tes jours a passé sur ma vie ; J’ai plié sous ton sort, j’ai pleuré de tes pleurs ; Où ton âme a monté mon âme l’a suivie ; Pour aider tes chagrins, j’en ai fait mes douleurs. [...]