Plutôt les yeux du firmament Seront sans réglé mouvement, Et vagabonde Ne sera l’onde, Plutôt qu’on voie déplacée Des vains appâts De ces lieux bas Du Mondain la folle pensée.
Quand je lis, quand je contemple L’état de cet heureux temple Que Christ en terre a planté, Courant par le Monde enté Sur l’ordure et la malice, Je devient triste et joyeux ; J’embrasse et chasse le vice ; Je quitte et cherche les cieux.
Toi qui plonges ton cœur au profond de ce Monde, Sais-tu ce que tu es ? le sapin téméraire Qui saute sur le dos de la furieuse onde, Élancé par les coups d’un tourbillon contraire. Raison, ton gouvernail est piéça chut au fond : [...]
Quelle est cette beauté que je vois tant extrême, Qui avec ses cheveux, et sa voix et ses yeux, D’un lien et d’un charme et d’un trait amoureux, Et s’enchaîne et s’enchante, et s’aveugle soi-même ? [...]