Le souvenir, âme de ma pensée,
Me ravit tant en son illusif songe,
Que, n’en étant la mémoire offensée,
Je me nourris de si douce mensonge.
Or quand l’ardeur, qui pour elle me ronge,
Contre l’esprit sommeillant se hasarde,
Soudainement qu’il s’en peut donner garde,
Ou qu’il se sent de ses flammes grevé,
En mon penser soudain il te regarde,
Comme au désert son Serpent élevé.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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