Quand je pense à ce jour où je la vis si belle
Toute flamber d’amour, d’honneur et de vertu,
Le regret, comme un trait mortellement pointu,
Me traverse le cœur d’une plaie éternelle.
Alors que j’espérais la bonne grâce d’elle,
Amour a mon espoir par la mort combattu :
La mort a son beau corps d’un cercueil revêtu
Dont j’espérais la paix de ma longue querelle.
Amour, tu es enfant inconstant et léger,
Monde, tu es trompeur, pipeur et mensonger,
Decevant d’un chacun l’attente et le courage.
Malheureux qui se fie en l’amour et en toi :
Tous deux comme la mer vous n’avez point de foi.
La mer toujours parjure, amour toujours volage.
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