Œil, qui mes pleurs de tes rayons essuie,
Sourcil, mais ciel des autres le greigneur,
Front étoilé, Trophée à mon Seigneur,
Qui dans ton jour ses dépouilles étuie :
Gorge de marbre, où la beauté s’appuie,
Col Albâtrin emperlé de bonheur,
Tétin d’ivoire où se niche l’honneur,
Sein dont l’espoir mes travaux désennuie :
Vous avez tant appâté mon désir,
Que pour saouler la faim de son plaisir,
Et nuit et jour il faut qu’il vous revoie.
Comme un oiseau, qui ne peut séjourner,
Sans revoler, tourner, et retourner,
Aux bords connus pour y trouver sa proie.
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(Tоuriste)
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