Votre bouche dit : Baisez-moi,
Ce m’est avis quand la regarde ;
Mais Danger de trop près la garde,
Dont mainte douleur je reçois.
Laissez m’avoir, par votre foi,
Un doux baiser, sans que plus tarde ;
Votre bouche dit : Baisez moi,
Ce m’est avis quand la regarde.
Danger me hait, ne sais pourquoi,
Et toujours Détourbier me darde ;
Je prie à Dieu que mal feu l’arde !
Il fut temps qu’il se tenît coi.
Votre bouche dit : Baisez moi.
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(Tоuriste)
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