Commentaire (s)
Déposé par Cochonfucius le 27 décembre 2013 à 16h55
La poésie ne craint l’ombre ni le mystère ;
Car tout ce qu’elle exprime est clairement conçu.
En dévoilant son âme elle arrive à se taire,
Elle ne cache rien, nous l’avons toujours su.
Poète, si tu crains de vivre inaperçu,
Si les imprécations d’un moine solitaire
Te semblent obscurcir le jour sur cette terre,
Ne t’inquiète donc point, ton texte est bien reçu.
Celle qui est pour toi la plus mignonne et tendre
Toujours éprouve un peu de plaisir à t’entendre
Et à fouler le sol où s’égarent tes pas ;
Toi, sur elle posant ton doux regard fidèle,
Tu ne cesseras point de marcher auprès d’elle ;
Que dirons-nous de plus ? Ton coeur ne s’en plaint pas.
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Déposé par Christian le 12 avril 2014 à 12h56
Le vrai poème est le mystère
qu’aucun aède ne conçut,
que tous se sont tués à taire
même, et qu’aucun licteur n’a su.
C’est l’émotion presque aperçue,
le recommandé solitaire
mandé par Dieu au prolétaire
et dont il signe le reçu.
Le vrai poème n’est pas tendre,
plutôt difficile à entendre,
et s’il chante il chante trop bas.
La mémoire est filtre infidèle,
le vrai poème se rit d’elle.
Quoi donc encor tu comprends pas ?
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Déposé par Jean Goudezki le 2 janvier 2017 à 10h05
Voir aussi
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=goudezki/sonnet-d-art-vert
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Déposé par Roland Bacri le 15 mars 2019 à 18h36
Le garçonnet d’Arvers
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Mon homme a son secret, ma vie a son mister,
Un amour bienséant en un instant conçu.
Le mâle est sans espoir, aussi z’ai dû lui taire
Le goût qu’à son endroit... ze suis déçu déçu !
Hélas ! z’aurai passé cent fois inaperçu,
Cil battant et le vent en poupe pour Cythère.
Et z’aurai zusqu’au bout hésité sur la Terre
À lui offrir mon siège ou à m’asseoir dessus.
Pour lui, quoique le ciel l’ait fait blond, l’ait fait tendre,
Il ira son train-train, distrait, et sans attendre,
À l’autel de Vénus brûlera ses appas.
Et puis, c’est inouï, porté sur la femelle,
Dira, lisant ces vers que pour lui j’entremêle :
« Quel est donc cet infâme ? » et ne comprendra pas.
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Déposé par Cochonfucius le 4 août 2019 à 11h14
Livre obscur
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Un moine dans un livre a cru voir un mystère
Par un théologien perversement conçu ;
Et dans le réfectoire, où chacun doit se taire,
Il avale sa soupe en méditant dessus.
Énigmes, confusions, secrets inaperçus,
Voilà de quoi nourrir une âme réfractaire ;
Car cet agencement du ciel et de la terre
D’un esprit tortueux semble parfois issu.
Moine, invoque plutôt la Dame douce et tendre
Qui saura mettre en mots, pour te les faire entendre,
Les concepts nébuleux qui troublent ton repas.
Comme elle se souvient que tu lui fus fidèle,
Plaisants seront les dons que tu recevras d’elle ;
Quant au théologien, ne t’en angoisse pas.
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Déposé par BiBpatapouète le 4 août 2019 à 19h56
Merci d’avoir permis la découverte de Roland Bacri -
Je vais m’enquérir de sa poésie -
Tant de choses à voir et à entendre . .
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Déposé par Jadis le 12 août 2019 à 19h11
La douche a son secret, le bain a son mystère,
Tous les sujets sont bons, sinon équivalents;
Auteur, vous en doutez ? Mieux vaut alors vous taire:
Soyez plutôt plombier, si c’est votre talent.
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Déposé par Curare- le 13 septembre 2019 à 22h52
’’Mon âme a son secret, ma vie a son mystère. . ’’
Emmurée au malheur sa vie est un mystère
Né d’un amant fictif en un ennui perçu
Censuré de vertu qui à jamais se terre
Il se tapit sans heur et il l’a toujours su
D’être gardée à vue en l’irréel conçu
Elle est à ses côtés chaque jour solitaire
Ils auront l’infini pour ne jamais se taire
N’osant rien transgresser passant inaperçus
Pour lui pour eux pour leur amour défendre,
Elle poursuit son chemin, nulle part sans méandre
Éperdu de pudeur en restant sur ses pas
De sa prison austère, il restera fidèle
Tout en restant si près à en devenir elle
A en devenir lui ? On ne comprendrait pas.
13/09/2019 Pour le chercheur de lumière . . toujours
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Déposé par Jadis le 29 mai 2020 à 15h16
C’est, faut-il l’avouer, au fond d’un monastère
Que par un soir de mai lascif je fus conçu ;
Scandale monstrueux qu’il a bien fallu taire :
Même le père abbé n’en a jamais rien su.
De peur qu’un jour fatal un moine n’aperçût
Ce fruit du sacrilège et du noir adultère
Et ne s’égosillât, c’est en hélicoptère
Que l’on m’exfiltra par les cieux, stricto sensu.
Le pilote, Mahmoud, musulman doux et tendre,
Constatant que j’avais besoin de me détendre,
Me prêta son Coran, que j’appris pas à pas.
Depuis lors je pourchasse et occis l’Infidèle
Buveur de jaja roux, mangeur de mortadelle,
Qui connaît Mahomet et ne l’écoute pas.
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Déposé par Curare- le 30 août 2020 à 11h59
Il est où Jadis ? Mourru du Coco ..ou bourru au Togo
Une retouche sur celui déjà publié en 2019
(Avant le Coco donc)
’’Mon âme a son secret, ma vie a son mystère. . ’’
Emmurée au malheur sa vie est un mystère
Né d’un amant fictif en un ennui perçu
Censuré de vertu qui à jamais se terre
Il se tapit sans heur et il l’a toujours su
D’être gardée à vue en l’irréel conçu
Elle est à ses côtés chaque jour solitaire
Ils auront l’infini pour ne jamais se taire
N’osant rien transgresser passant inaperçus
Pour lui pour eux pour leur amour défendre
Elle suit son chemin nulle part sans méandre
De rimes sans lueur se vouer avant trépas
De ce carcan austère il restera fidèle
Tout en restant si près à en devenir elle
À en devenir lui . . On ne comprendrait pas__
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Déposé par Christian le 31 août 2020 à 09h19
« sans heures et sans heurts
mais sans heur »
L’hache aspirée
mais le pohaite expiré...
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Déposé par Esprit de celle le 31 août 2020 à 13h25
’’Il se tapit sans heur ’’ et pis ça veut rien dire
Merci Christian, n’hésite pas à lui montrer que son leurre est de poursuivre cette voie . . alala ..
Le poète expiré ? j’espère que tu ne parles pas de Jadis ?
C’est toi Jadis ? Qui est Jadis d’aborrrr ?
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Déposé par Christian le 31 août 2020 à 20h32
Jadis exista jadis
- Mais quel futile ?
Saura-t-on jamais ?
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Déposé par Curare- le 1er septembre 2020 à 20h23
Pour le plaisir de le lire, au seul nom de la poésie . .
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