En deuil d’un Moi-le-Magnifique
Lançant de front les cent pur-sang
De ses vingt ans tout hennissants,
Je vague, à jamais Innocent,
Par les blancs parcs ésotériques
De l’Armide Métaphysique.
Un brave bouddhiste en sa châsse,
Albe, oxydé, sans but, pervers,
Qui, du chalumeau de ses nerfs
Se souffle gravement des vers,
En astres riches, dont la trace
Ne trouble le Temps ni l’Espace.
C’est tout. À mon temple d’ascète
Votre Nom de Lac est piqué :
Puissent mes feuilleteurs du quai,
En rentrant, se r’intoxiquer
De vos aveux, ô pur poète !
C’est la grâce que je m’souhaite.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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